Échec du transfert de Pathé Ciss : la version des faits du président du Rayo Vallecano
Le président du Rayo Vallecano a donné sa version des faits après l’échec du transfert de l’international sénégalais, Pathé Ciss à l’Olympique Lyonnais.
Mardi soir, dans les derniers instants du mercato, l’OL a tenté le tout pour le tout pour Pathé Ciss, le milieu de terrain sénégalais du Rayo Vallecano. Un dossier sur lequel nous vous avons dévoilé plusieurs exclusivités, comme cet accord entre les Rhodaniens et le Rayo Vallecano autour d’un montant de 6 millions d’euros trouvé dans la soirée. Seulement, le joueur n’a finalement pas débarqué du côté de la Capitale des Gaules…
Et ça l’a bien énervé. Mardi dans la nuit, les caméras de la presse espagnole ont rapporté ses propos forts : « ils ont été égoïstes et se sont mal comportés. Le club n’a pensé qu’à ses intérêts. Ils ont été irresponsables et irrespectueux avec moi ». Le milieu de terrain de 28 ans était donc particulièrement agacé contre son président Raul Martin Presa. Ce dernier s’est expliqué sur ce transfert avorté alors que tout semblait bouclé à l’antenne de la Cadena COPE.
Il n’y aurait pas eu d’accord selon le Rayo
« Il n’y a eu aucun accord entre les clubs. Je ne suis absolument pas d’accord avec ce qu’a dit Pathé Ciss. Le Rayo ne va pas tolérer que les règles FIFA (sur les joueurs sous contrat, NDLR) ne soient pas respectées. Le Rayo accepte de laisser filer un joueur seulement si l’offre est satisfaisante, le Rayo doit défendre ses intérêts. On a eu des négociations qui n’ont pas terminé comme l’aurait aimé le joueur. C’est une opération qui s’est présentée à 17h, c’est un joueur important pour nous », a expliqué le patron du Rayo Vallecano.
Le club du sud de la capitale espagnole attendait une offre supérieure pour accepter de laisser filer le joueur, indiscutable sous les ordres d’Andoni Iraola, et qui compte 17 apparitions en Liga cette saison pour 9 titularisations. « Pour laisser partir un joueur comme ça, ça doit être en échange d’une offre qui te permette de justifier un départ », a conclu Raul Martin Presa. Voilà qui est clair…