Affaire Amy Ndiaye Gniby : Les députés de PUR réfutent les accusations
Les deux députés Massata Samb et Mamadou Niang du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) ont fait face au juge des flagrants délits ce lundi 19 décembre 2022. Les mis en cause qui ont frappé leur collègue de la majorité à l’Assemblée nationale Amy Ndiaye Gniby sont accusés des faits de « de menaces de mort ainsi que de coups et blessures volontaires ».
Vêtu d’un ensemble marron, Massata Samb l’auteur de la gifle déclare à la barre qu’« elle (Amy Ndiaye Gniby) a commencé à dires des paroles…. Je suis descendu pour arracher son foulard mais personne ne peut dire que je l’ai frappé», s’est défendu le parlementaire.
Poursuivant, il affirme que c’est par la suite que l’huissier qui était derrière lui l’a tiré. « Je l’ai pas touché, je ne l’ai pas frappé, je n’ai jamais eu l’intention de la frapper. J’ai seulement lever ma main pour saisir son foulard. Elle a même esquivé. J’ai fait des arts martiaux, si j’avais l’intention de la frapper, elle ne serait pas debout. Elle était munie d’une chaise qui est une arme. C’est un de ces collègues qui le lui a donné et c’est en voyant cette scène que Mamadou niang est venu pour séparer la bagarre », dixit M. Samb. Ce à quoi le juge lui a montré deux photos qu’Amy Ndiaye Gniby a déposées sur le dossier lors de sa plainte. « Amy Ndiaye a l’habitude de nous insulter au sein de l’assemblée nationale. Je l’ai mainte fois signalé au présent de l’hémicycle sans succès. Le premier jour où elle a dit ces paroles j’ai pleuré ».
Mamadou Niang habillé d’un demi saison gris sombre, soutient pour sa part : « quand j’ai vu l’incident, je me suis levé de ma place et j’ai couru pour séparer la bagarre mais j’ai réalisé que les choses ont dégénéré. J’ai essayé de prendre la chaise à Amy Ndiaye avec la vitesse à la quelle je suis arrivé elle m’a percuté et on est tombé, je me suis même blessé au genou. Je lui ai pas donné de coup de pied. Après la chute j’ai reculé. », a relaté M. Niang tout en défendant l’idée de collusion plutôt que d’avoir donné un coup de pied.
Amy Ndiaye Gniby a révélé lors de l’enquête qu’elle était aussi victime de « menaces de mort » lors du vote du budget suite à ses paroles de la part des députés de Pur qui se sont opposés à sa présence au sein de l’hémicycle. Des accusations que les mis en cause ont réfuté malgré le fait d’avoir visionné la vidéo qui est devenue virale.