Hausse des tarifs, grève illimitée : les transports terrestres en ébullition

Hausse des tarifs, grève illimitée : les transports terrestres en ébullition

Tata, « Cars rapides, « Ndiaga Ndiaye », Bus, « 7 places » et camions à l’arrêt en même temps ou presque. Le scénario paraît catastrophique, mais c’est bien ce qui pourrait se passer en ce début de semaine.

Face à l’explosion du prix du carburant, les transporteurs s’organisent. Après l’annonce de la hausse du prix du carburant, les transporteurs, notamment les bus Tata ou Aftu ont revu leurs tarifs. Idem pour les taxis « calendos » Une conséquence de l’augmentation du carburant (diesel comme super), en vigueur depuis la semaine dernière. Dans un avis adressé aux usagers, « Aftu (Association de Financement des professionnels du Transport urbain) porte à la connaissance des usagers qu’en raison de l’augmentation du prix du carburant et des coûts élevés des charges d’exploitations, les prix des sections tarifaires de toutes les lignes du réseau connaîtront un réajustement à compter du lundi 16 janvier 2023 ». Ainsi, elle invite les usagers à prendre les dispositions nécessaires pour une bonne application de la mesure.

L’Etat menace de sévir

Le ministre des Transports terrestres compte sévir si, comme annoncé, l’Association de financement des transports urbains de Dakar (AFTU) augmente les tarifs du transport urbain. Dans un communiqué, Mansour Faye a rappelé que les tarifs des transports publics routiers de personnes sont fixés par le décret n°2009-20 du 22 janvier 2009. À noter qu’à ce jour, « aucune augmentation des tarifs de transport n’a été discutée, encore moins arrêtée, avec les opérateurs.

Les transporteurs décrètent une grève illimitée

Les transporteurs protestent contre le gouvernement après les mesures prises lors du Conseil interministériel contre l’insécurité routière. Ainsi, ils ont décrété une grève illimitée à partir du mardi 17 janvier. Pour rappel, le gouvernement a annoncé mardi dernier de nouvelles mesures pour lutter contre l’insécurité routière, dont une interdiction des voyages nocturnes en bus et de l’importation des pneus d’occasion. Les véhicules de transport public de voyageurs seront interdits de « circuler sur les routes interurbaines entre 23 h et 5 h. A signaler que l’Etat a fait marche arrière en revenant sur une décision fondamentale : l’interdiction des porte-bagages. Face à la résistance des transports, le gouvernement a décidé d’offrir une période dérogatoire d’un an aux routiers dont les véhicules ne disposent de soute. Même s’il promet d’accélérer le processus de renouvellement du parc automobile.

Laisser un commentaire