A Paris ce mercredi : Macky Sall va rencontrer ses militants frustrés de la diaspora

A Paris ce mercredi : Macky Sall va rencontrer ses militants frustrés de la diaspora

On en sait un peu plus sur les raisons du voyage de Macky Sall, ce mercredi 8 juin, dans la capitale française. Ce, alors qu’une bonne partie de l’opposition va descendre dans la rue pour dénoncer « les dérives » de son régime. En effet, sur invitation du Premier ministre italien Mario Draghi et de Mathias Cormann, respectivement président et secrétaire général de l’organisation européenne, le chef de l’Etat sénégalais va participer au Forum annuel de l’Organisation de coopération et de développement économique (Ocde) prévu du 9 au 10 juin, sur l’impact de la guerre en Ukraine et la prévention des pandémies, entre autres sujets. En tant que président de l’Union africaine (UA), il devra d’ailleurs de nouveau plaider la cause de l’Afrique, «victime économique» d’un conflit qui aggrave la situation alimentaire du continent, écrit «Jeune Afrique».

Cependant, outre les enjeux géopolitiques autour du conflit russo-ukrainien, il sera également question, à Paris, de politique sénégalaise. 
En effet, «Macky Sall prévoit de rencontrer, dans l’après-midi du 8 juin, plusieurs militants de la coalition au pouvoir afin de tenter de faire taire les frustrations provoquées par les investitures de la majorité présidentielle pour les Législatives du 31 juillet», selon toujours le magazine panafricain.
Pour rappel, en ce qui concerne la diaspora, quinze postes répartis sur quatre zones géographiques sont à pourvoir. En 2017, la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yaakaar (Bby), en avait raflé 12, dont les deux en jeu en France. Mais cette année, plusieurs députés n’ont pas été réinvestis, à l’instar de Demba Babel Sow. De quoi faire grincer des dents dans les rangs de Bby.
Le 3 juin dernier, le Conseil constitutionnel a confirmé le rejet de la liste nationale des candidats titulaires de la principale formation de l’opposition, Yewwi Askan Wi, tout en validant celle de la majorité présidentielle. Cette décision revient à mettre hors course plusieurs leaders de l’opposition dont Ousmane Sonko, arrivé troisième à la Présidentielle de 2019 et candidat déclaré à celle de 2024.

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