Application de la baisse des prix des denrées : 27 millions FCFA d’amendes après 2132 infractions
Face à la presse ce mercredi 27 avril, le Directeur du commerce intérieur (DCI), Oumar Diallo, a évalué les mesures de baisse opérées par le gouvernement en février, pour protéger le pouvoir d’achat contre l’inflation.
27 millions d’amendes infligés aux commerçants contrevenants. « Nous avons pris notre arrêté le 25, mais le lendemain, Poutine a attaqué, a-t-il d’emblée déploré. Depuis lors, tout est désarticulé. Malgré tout, nous tenons et nous insistons sur le terrain pour que les prix soient respectés. » Ainsi, a-t-il estimé, « en ce qui concerne uniquement la région de Dakar, nous avons pu contrôler 27 marchés, donc l’ensemble des marchés du département, ont été visités. Et, nous avons aussi visité pratiquement pendant la même période, 12 mille 468 commerçants. Sur ces descentes sur le terrain, nous avons pu constater et relever des infractions de pratiques de prix illicites. Il s’agit d’un commerçant qui applique un prix supérieur à celui qui a été fixé. Nous en avons constaté 2 mille 132 infractions. Parmi elles, les produits qui font le plus de pratiques de prix illicites, par ordre, c’est le gaz butane d’abord, le riz, l’huile et le sucre.
Moins de réclamations des consommateurs
Dressant toujours le bilan, il a souligné que les réclamations sont passées de 50, par jour, à trois ou quatre. Ce qui lui fait dire que « les consommateurs réclament moins ».
Il ajoute que « les amendes et les sanctions infligées aux contrevenants s’élèvent à hauteur de 27 millions F CFA, avec des saisies de bonbonne de gaz, de sacs de riz. Cela nous permet de nous rendre compte que les prix sont normalement appliqués, en ce qui concerne les prix homologués. Les indicateurs qui peuvent nous le faire penser, c’est que le nombre d’infractions constaté depuis le début de l’application ont baissé de mois en mois. Parce que si pour le mois de mars, on était dans l’ordre de 800, aujourd’hui, nous sommes de 250 jusqu’à 200 infractions ».
Pour que le consommateur puisse ressentir la baisse sur son pouvoir d’achat, l’État a dû renoncer à 67 milliards de taxes et de droits sur ces produits.