Ces pays africains qui dépendent du blé russe et ukrainien
Plusieurs pays africains dépendent de l’importation de blé en provenance de ces deux pays en conflit. D’après un classement de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), 25 pays africains, dont 4 de l’UEMOA (Bénin, Togo, Burkina Faso, Sénégal) dépendent de l’importation de blé de Moscou et de Kiev.
Parmi ces Etats, le Bénin fait exception avec 100% de ses importations uniquement en provenance de la Russie. Il est suivi du Burkina Faso avec 55% en provenance de Russie contre 5% de l’Ukraine. Le Sénégal importe pour sa part la moitié de son blé de la Russie, soit 50% contre 15% de l’Ukraine. Enfin, le Togo n’achète pas de blé de l’Ukraine, ses importations proviennent de la Russie à hauteur de 45%.
Hormis le Togo, 4 autres pays dans ce top 25 ne sont pas des partenaires commerciaux de blé avec l’Ukraine, leurs importations proviennent de la Russie. Il s’agit de Madagascar (62%), le Burundi (55%), la Namibie (45%) et le Cap Vert (38%).
Quatre pays du continent se démarquent comme les plus gros importateurs de blé de l’Ukraine comparativement à la Russie. Il y a la Somalie dont les importations d’Ukraine se chiffrent à 70% contre 30% de la Russie. La Tunisie et la Lybie importent chacun 45% de blé ukrainien contre respectivement 8 et 18% de la Russie. Enfin, la Mauritanie affiche 38% d’importation depuis l’Ukraine contre 15% de la Russie.
Au regard de ce classement, l’on conclut que le blé russe est assez prisé par 23 pays du continent comparativement à celui de l’Ukraine.
Il faut noter que cette crise entre ces deux pays producteurs de céréales en général et de blé en particulier qui dure depuis près d’un mois continue de faire grimper les prix de plusieurs produits dérivés du blé (farine, baguette de pain). Selon un rapport de la FAO, l’augmentation des prix des produits alimentaires ont atteint environ 22% dans le monde.
Le marché du blé est fortement perturbé dans le monde depuis le déclenchement de la crise entre la Russie et l’Ukraine. En effet, ces deux pays occupent respectivement le 1er et le 5ème rang en matière d’exportation à l’échelle mondiale avec une proportion de 29% et environ 15% pour ce qui est de la production mondiale.
Plusieurs pays africains dépendent de l’importation de blé en provenance de ces deux pays en conflit. D’après un classement de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), 25 pays africains, dont 4 de l’UEMOA (Bénin, Togo, Burkina Faso, Sénégal) dépendent de l’importation de blé de Moscou et de Kiev.
Parmi ces Etats, le Bénin fait exception avec 100% de ses importations uniquement en provenance de la Russie. Il est suivi du Burkina Faso avec 55% en provenance de Russie contre 5% de l’Ukraine. Le Sénégal importe pour sa part la moitié de son blé de la Russie, soit 50% contre 15% de l’Ukraine. Enfin, le Togo n’achète pas de blé de l’Ukraine, ses importations proviennent de la Russie à hauteur de 45%.
Hormis le Togo, 4 autres pays dans ce top 25 ne sont pas des partenaires commerciaux de blé avec l’Ukraine, leurs importations proviennent de la Russie. Il s’agit de Madagascar (62%), le Burundi (55%), la Namibie (45%) et le Cap Vert (38%).
Quatre pays du continent se démarquent comme les plus gros importateurs de blé de l’Ukraine comparativement à la Russie. Il y a la Somalie dont les importations d’Ukraine se chiffrent à 70% contre 30% de la Russie. La Tunisie et la Lybie importent chacun 45% de blé ukrainien contre respectivement 8 et 18% de la Russie. Enfin, la Mauritanie affiche 38% d’importation depuis l’Ukraine contre 15% de la Russie.
Au regard de ce classement, l’on conclut que le blé russe est assez prisé par 23 pays du continent comparativement à celui de l’Ukraine.
Il faut noter que cette crise entre ces deux pays producteurs de céréales en général et de blé en particulier qui dure depuis près d’un mois continue de faire grimper les prix de plusieurs produits dérivés du blé (farine, baguette de pain). Selon un rapport de la FAO, l’augmentation des prix des produits alimentaires ont atteint environ 22% dans le monde.