Cité Mixta : Une Mafia Du Sexe Démantelée, 100 Préservatifs Saisis
Suite à une information anonyme, les gendarmes ont démantelé un gang de sexe qui vivait dans un appartement, sis à la Cité Mixta.
Les pandores ont procédé à l’attestation d’un quatuor. La perquisition de l’appartement s’est soldée par la découverte d’une centaine de préservatifs, de trois lubrifiants et trois portables de marques diverses. Le cerveau Alpha Ibrahima D. et sa bande (trois prostituées) ont été interpellés à la Cité Mixta suite à la plainte du commerçant Amdy N.
Alpha Ibrahim Diallo avait concocté un plan idoine pour collecter les données à caractère personnel de tous les malheureux qui ont croisé son chemin. Soudeur métallique de son état, le jeune marié et père de famille compte à son actif plusieurs victimes grâce à ses réseaux sociaux, rapportent SourceA et Rewmi .
Domicilié à Grand Yoff, il publie des annonces sur sa page Facebook en proposant des appels vidéo rémunérés tout en se faisant passer pour une femme. Ainsi, il collecte des captures d’images contraires aux bonnes mœurs de ses interlocuteurs et entame une série de chantages.
Se faisant passer pour une femme, à l’aide d’un faux profil, le mis en cause proposait à des hommes des appels vidéos sensuels contre 10.000 francs. C’est dans ces circonstances que Amdy N., commerçant établi à Ziguinchor, est tombé dans son piège. Après avoir filmé le sexe du malheureux, Alpha Ibrahima lui a réclamé de l’argent pour ne pas divulguer la sextape sur la toile.
Depuis, il soutirait des montants à sa victime qui lui a remis au total 800.000 francs. Le maître-chanteur aurait par la suite mis les vidéos à la disposition des membres de sa bande, en l’occurrence les nommées Ndiaye D., Toutou K. et Sokhna G., lesquelles sont très actives dans la prostitution en ligne. Désemparé, Amdy a déposé une plainte contre X à la section de Recherches le 28 juillet 2023.
Les prévenus ont contesté les faits à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar où ils ont comparu hier, pour collecte illicite de données à caractère personnel, détention d’images contraires aux bonnes mœurs, extorsion de fonds et proxénétisme. Ils connaîtront leur sort le 25 septembre prochain.