Conditions de vie des populations : Abdoul Mbaye dénonce l’échec de l’État

Conditions de vie des populations : Abdoul Mbaye dénonce l’échec de l’État

La hausse des prix  et la perte de revenus font souffrir les paysans. La pandémie de la Covid-19 a amputé les petits métiers dans les centres urbains et du tourisme. Cette perte du pouvoir d’achat combinée à une baisse des revenus et une augmentation des prix n’a pas épargné les centres urbains. 
C’est la lecture faite du président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT) face à la presse. Abdoul Mbaye faisait une évaluation de la situation économique et politique du pays, en cette fin d’année 
Selon l’ancien Premier ministre de Macky Sall, l’État a perdu ses marges de manœuvre pour aider les populations face  à cette situation. Il s’interroge ainsi sur les mille milliards destinés à la gestion de la pandémie.

« Il y a échec et il faut céder la place, parce que le pouvoir d’achat n’évolue pas ». A l’en croire, l’État vante des infrastructures et le privilège donné à ce secteur est le plus facile à réaliser. « Il suffit de s’endetter et de ponctionner dans le budget, de réaliser et d’inaugurer en mettant la charge de l’endettement sur le dos de la génération future », dit-il. 
Cependant, le président de l’Act estime que le plus difficile reste d’améliorer les conditions de vie générales des populations. Il dénonce, par la même occasion, les scandales de corruption, de malversation et la mal gouvernance qui sont une des causes de la dégradation des conditions de vie des Sénégalais. Pour lui, ces ressources détournées pouvaient servir au secteur agricole, à la santé, à l’éducation, à baisser le coût de l’énergie sur lesquels le Plan Sénégal émergent dépend.
« On augmente les taxes de douane pour augmenter, par ricochet, le coût de la vie de la population. Le budget 2023 est la traduction logique de l’échec économique et financier. Le taux d’inflation est supérieur à 6 %. L’accroissement du déficit budgétaire représente le quart des recettes. L’impasse en termes d’endettement est une dimension qu’on oublie, alors qu’on est à 70 %. Nous allons tout droit dans le mur », dit-il.

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