Décès de Fulbert Sambou: La nouvelle déclaration du Procureur
Après l’inhumation du sergent Fulbert Sambou, retrouvé mort par un pêcheur plusieurs jours après sa disparition, le Procureur de la République a décidé de faire une autre sortie. A travers un communiqué, il informe que le corps de Fulbert Sambou ne montre pas de signe traumatique ou de traces de violences, ajoutant qu’une information judiciaire a été ouverte. Voici le communiqué.
« Le Procureur de la République tient à informer l’opinion que dans le cadre de l’enquête ouverte consécutivement à la disparition de l’Adjudant-Chef Didier BADJI. en service à l’Inspection Générale d’Etat et du Sergent Fulbert SAMBOU de la Direction du Renseignement militaire que le 23 novembre 2022, la Marine nationale a été informée, par un pécheur demeurant au quartier Penc-mi de la Médina, de la découverte d’un corps sans vie aux larges des côtes sénégalaises.
Le Transport subséquemment effectué sur les lieux a permis aux enquêteurs de la Section de recherches, suite aux constations d’usages, de présumer qu’il s’agit du corps sans vie de l’un des disparus, en l’occurrence le Sergent Fulbert SAMBOU, par la suite formellement identifié par les membres de sa famille.
Le certificat de genre de mort établi, sur réquisition, par un médecin légiste, atteste que « l’examen externe du corps ne distingue pas de signe traumatique ou de traces de violences et que son état de décomposition avancée ne permet pas d’établir les causes exactes du décès » encore moins l’autopsie souhaitée par les enquêteurs.
En application de l’article 66 du Code de procédure pénale, les circonstances sus-évoquées ont justifié la saisine du Juge d’instruction en charge du 3º cabinet de l’ouverture d’une information judiciaire pour rechercher les causes exactes de ce décès. Par ailleurs, la Section de Recherches a été instruite de poursuivre les investigations et les recherches concernant l’Adjudant-Chef Didier BADJI. »Le Transport subséquemment effectué sur les lieux a permis aux enquêteurs de la Section de recherches, suite aux constations d’usages, de présumer qu’il s’agit du corps sans vie de l’un des disparus, en l’occurrence le Sergent Fulbert SAMBOU, par la suite formellement identifié par les membres de sa famille.
Le certificat de genre de mort établi, sur réquisition, par un médecin légiste, atteste que « l’examen externe du corps ne distingue pas de signe traumatique ou de traces de violences et que son état de décomposition avancée ne permet pas d’établir les causes exactes du décès » encore moins l’autopsie souhaitée par les enquêteurs.