Ibrahim Hamidou Dème : “Le Président de la République ne doit plus avoir l’exclusivité dans la nomination des juges du Conseil constitutionnel
Depuis 2000 et surtout depuis 2012, on remarque qu’on ne poursuit que les opposants politiques, qui ne sont pas aux affaires alors qu’il aurait été plus logique que les personnes qui gèrent nos deniers publics soient poursuivies, je ne parle pas de condamnation. C’est une justice à deux vitesses qu’on constate. Une justice qui s’applique pour des opposants. Une justice qui néglige d’agir même quand il y a des rapports dont on a connaissance qui mettent en évidence parfois une gestion extrêmement grave des deniers publics. Jusque-là dans la gouvernance du président Macky Sall, on n’a pas constaté une seule fois un responsable du régime qui est inquiété. Cela renforce l’idée que la justice ne fonctionne pas de manière équitable, que c’est une justice à deux vitesses et cela nous renseigne qu’il faudrait des réformes profondes pour que la justice puisse retrouver son indépendance