Keur Massar : le receveur sort un énorme couteau et agresse le client à l’intérieur du bus Tata
Un receveur de bus Tata et le chauffeur avec qui il forme un duo risquent gros. Après que le premier a agressé au couteau un client, le second a récupéré l’arme blanche avant d’appuyer sur l’accélérateur alors que la victime et des clients étaient descendus du bus.
L’incident s’est produit samedi à Keur Massar. Il s’est déroulé à bord d’un bus de la ligne 70, qui fait Jaxaay-Guédiawaye. D’après Les Échos, qui rapporte l’incident dans son édition de ce lundi, tout est parti d’une injonction du receveur non suivie par le client en question.
Alors que le véhicule était bondé, le receveur continuait de demander aux passagers de libérer de «l’espace» pour permettre à d’autres voyageurs de rentrer. Une demande ignorait par la victime, visiblement excédée. Elle était restée de marbre malgré les appels insistants du receveur.
Commence alors un échange de propos aigres-doux. Ce dernier sort de sa cabine et tente d’envoyer un coup de poing à son vis-à-vis. Il manque sa cible qui réplique et le touche.
Piqué dans son orgueil, le receveur retourne dans sa cabine et en ressort avec un long couteau bien aiguisé. Tous les passagers qui se dressaient entre lui et le passager détalent. Il s’avance et tente de poignarder son adversaire. Ce dernier est légèrement touché au cou. Son sang coule sur sa chemise.
Malgré tout, il réussit à maîtriser le poignet de son agresseur et, avec l’aide de quelques autres passagers, à le désarmer. D’après Les Échos, c’est le moment choisi par le chauffeur pour intervenir. Il récupère le couteau et réussit à calmer son receveur.
Une bonne partie des passagers, dont la victime de l’agression, étaient descendus du bus. C’est dans ces conditions que le chauffeur démarre en trombe comme pour fuir une éventuelle intervention de forces de l’ordre. Les cris des passagers n’y feront rien.
Ces derniers ont fini par suggérer à la victime de porter plainte après avoir raconté l’histoire à un policier de la circulation qui était posté non loin. Les Échos informe que ce dernier a déclaré avoir relevé l’immatriculation du bus Tata.