Le Budget du Sénégal aurait dû être au-delà de….

Le Budget du Sénégal aurait dû être au-delà de….

Revoilà Alpha Thiam , avec sa voix forte, sa carrure imposante, son verbe facile, son art de la communication fin. Secrétaire Général des Forces Nouvelles et candidat lors de la  prochaine élection présidentielle de Février 2024, le leader de la «Coalition Alpha Thiam 2024» est revient en large sur l’actualité nationale non sans évoquer la situation politique , l’émigration des jeunes , le budget du sénégal pour l’année 2024 et tant d’autres. 

Étant candidat lors des prochaines élections présidentielles, comment analysez-vous le problème de l’émigration clandestine avec des morts des jeunes sénégalais qui ont coûté autant de drame au Sénégal selon l’information du gouvernement espagnol ?

Nous sommes indignés par cette situation qui est une véritable tragédie humaine. Au sens propre comme au sens figuré la jeunesse sénégalaise déménage par faute d’espoir, d’emplois ou de solutions.

D’après les derniers chiffres du ministère espagnol de l’Intérieur, l’archipel espagnol a vu arriver 30.705 migrants entre le 1er janvier et le 31 octobre, soit plus du double du chiffre enregistré sur la même période de 2022. A ce stade, nous ne devons plus parler de migration mais d’un véritable exode vers l’Europe et vers les États-Unis.

Aujourd’hui, au fameux Barça ou Barsakh, s’y ajoute maintenant le Nicaragua passage pour aller aux USA. Ceci montre au besoin que le phénomène de l’émigration clandestine s’est encore amplifié plus que du temps du Président Abdoulaye Wade. L’analyse de cette situation révèle un profond ancrage d’un désespoir de la jeunesse et leur désarroi face à un avenir totalement envisagé comme incertain voire inexistant pour la plupart d’entre eux.

Nous pouvons également l’analyser sous le prisme de l’échec de notre système éducatif qui est un système globalement producteur d’emplois impertinents pour les attentes de nos marchés et producteurs de chômeurs. En outre, cette vague massive de départ est révélateur de l’ampleur de l’échec des différentes politiques publiques menées à l’endroit de notre jeunesse sur plusieurs décennies. S’y ajoute une nouveauté, aujourd’hui, des jeunes quittent le Sénégal pour des raisons politiques et c’est cela qui est venu aggraver cette situation et représentent massivement les récentes vagues de départs posant même des questions sur l’évolution du profil des candidats à l’exil.

Le Président annonce qu’il souhaite endiguer le flux en pleine expansion des départs de migrants, qui prennent les pirogues pour gagner l’Europe suivant un communiqué publié après le Conseil des ministres, le 8 novembre 2023.  Beaucoup de sénégalais se posent des questions sur la responsabilité de l’Etat qui est engagée dans la mesure où il y a une faillite de notre système de surveillance du territoire nationale. Une faillite d’une ampleur inquiétante au moment où notre pays fait l’objet de menaces ou de risques de déstabilisation.

Qu’est ce qui explique la porosité ou la perméabilité de nos frontières ?

Qu’est ce qui explique que depuis le développement de cette mafia des passeurs, des vendeurs d’illusions sur le territoire national, nos différents services de renseignement n’arrivent pas à freiner leurs activités ? Que fait la surveillance maritime ? Est-elle suffisamment équipée pour lutter efficacement contre le phénomène ? Les Sénégalais ont le droit légitime de savoir et d’avoir des réponses de la part de nos dirigeants.

Il est aisé de constater qu’il y a véritablement une insuffisance d’effectifs pour les forces de défense et de sécurité destinées à la surveillance territoriale, ou aux services de renseignements, défaut également observable en termes d’acquisition de matériel de surveillance, de vidéos surveillance à installer sur l’ensemble des quais de pêche, de présence de nos FDS sur nos côtes.

Il en est de même sur l’efficacité de la surveillance satellitaire et de l’identification des navires et des pirogues, avec une surveillance maitrisée en temps réel sur toute l’étendue de notre territoire maritime.

L’Assemblée nationale vient de voter un budget annuel du Sénégal de plus de 7000 milliards pour l’année 2024 prochain avec une croissance élevée envisagée.

Quelle est votre remarque à ce point ?

Le Budget du Sénégal aurait dû être au-delà de 10 000 milliards de FCFA à date et la croissance supérieure à 10 %. Malheureusement, les performances n’ont pas été au rendez-vous sur ces dernières années. La politique a pris trop le dessus à la place de l’économie et du développement réel et durable du pays.

Cela fait des années qu’on nous bassine avec des chiffres et des taux de croissances qui ne correspondent à rien pour la grande majorité des Sénégalais. Le Budget et les taux de croissance annoncés lors de ces dernières années n’ont pas eu d’effet sur l’emploi, ni sur le panier de la ménagère.

La vie est encore plus chère aujourd’hui au Sénégal et les pères de famille peinent à s’en sortir.

Si nous revenons à la réalité hors communication politicienne du gouvernement sur les chiffres, on se rend compte que le taux de croissance seul ne permet pas de créer des emplois en masse, car la croissance peut être sans emploi comme disent les anglo saxon jobless growth.

Si on avait un vrai modèle de développement, on aurait eu une politique d’industrialisation permettant de cibler des secteurs-clés pour notre développement auxquels on accorderait tout l’appui qu’il faut pour leur croissance et pour la création de valeur ajoutée et d’emplois.

Et en l’absence d’un tel contexte, vous ne pouvez pas avoir une économie dynamique qui crée des emplois. C’est pourquoi, selon les chiffres de l’ANSD depuis 2012, il n’y a pas eu de création nette d’emplois dans le secteur moderne. Quand on parle d’emplois nets, c’est : emplois créés moins emplois détruits. Ainsi, c’est le secteur informel qui assure presque 100 % de la création nette d’emplois au Sénégal ; emplois qui, souvent, ne sont pas de qualité. Dès lors, on comprend aisément pourquoi la plupart des informels choisissent l’émigration clandestine.

Rappelons que notre système économique ne nous permet pas de profiter convenablement des croissances réalisées ces dernières années et encore moins pour l’année prochaine car rien n’a été faite pour cela. Par conséquent, nous ne pouvons pas profiter de cette croissance dans la mesure où seules les entreprises étrangères captent la croissance et  remontent leurs dividendes en défaveur d’un réinvestissement dans l’économie locale.

Cela montre l’absence d’ambition, d’anticipation, la mal gouvernance et la non-priorisation des intérêts du Sénégal et des Sénégalais dans l’action publique et dans la commande publique.

Quand nous notons une nouvelle détérioration des termes de l’échange, une mal gouvernance de nos ressources naturelles ou minières, le fait que nos entreprises nationales ne nous appartiennent pratiquement plus, ce sentiment que le Sénégal n’appartient plus aux Sénégalais se développe tout naturellement.

L’ADN de notre Parti FN, nous pousse à challenger sans cesse notre offre politique, de réfléchir à 360 degrés, d’ancrer « la préférence nationale », la renationalisation ou la remontée dans l’actionnariat des sociétés opérant dans les secteurs stratégiques pour l’Etat du Sénégal. Nous ne pouvons plus céder des parts du patrimoine Sénégal au risque de porter préjudice aux générations futures. Il faut de plus en plus passer à par la gestion avec les best practices en termes de management pour plus de performances au plus haut niveau de l’Etat, plus de solidarités et une meilleure qualité de service public rendu.

Nous devrons à nouveau privilégier « le made in Sénégal », le « consommer local » et accompagner nos entreprises en matière de commande publique.

Nous devrons également faire respecter les réellement, les dispositions relatives à l’actionnariat sénégalais pour l’investissement et s’assurer ainsi de disposer d’un secteur privé fort.

Pour bénéficier souverainement de la croissance, des efforts devront être consentis pour faire émerger les champions de demain. A cet effet, nous devons avec beaucoup de pragmatisme nous appuyer sur le stock d’entreprises existantes. Notamment celles les plus brillantes en premier lieu. Ensuite accompagner celles qui ont les plus hauts potentiels économiques. Puis ensuite identifier les secteurs stratégiques et booster les PME PMI sénégalaises qui y sont présentes pour leur permettre de se développer en interne comme à l’international en créant de la richesse et des emplois.

Quelle analyse faites- vous sur la situation des jeunes au Sénégal ?

Pour beaucoup d’observateurs, en matière d’emploi, nous avons observé un échec cuisant des différentes politiques qui ont été menées jusqu’ici par les différents gouvernements successifs. Et on peut citer 2 explications majeures à ces échecs ?

De manière basique, les raisons tiennent, à l’absence de modèle économique adapté, qui permet de créer des emplois décents pour un maximum de jeunes. D‘après le dernier rapport portant sur le recensement publié par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) publiée ce mois d’octobre : la population sénégalaise se caractérise par sa grande jeunesse : la moitié de la population est âgée de moins de 19 ans et les enfants âgés de moins de 15 ans constituent 39,2% de la population globale et 75 % de la population est composée de jeunes de moins de 35 ans.

Nous notons donc une croissance importante de la population qui peut potentiellement postuler un emploi. Une enquête de l’ANSD, montre qu’au Sénégal, 45 % des enfants en âge d’être au primaire sont hors du système éducatif. Il en est de même pour le secondaire. Dans certaines régions comme Diourbel, 70 % de la population en âge d’être au primaire ou au secondaire est hors du système éducatif. Et ce sont des jeunes qui aspirent à trouver un emploi. Donc, d’une certaine manière, les tensions sur le marché du travail reflètent l’échec des politiques éducatives.

La seconde explication, c’est qu’on n’a pas un modèle économique qui permette de créer des emplois. Généralement, ce sont les PME-PMI qui peuvent permettre de créer des emplois en masse, ce qui fait que nous avons lancé « le plan boost PME – PMI » pour corriger ce constat.

 Vous parlez pratiquement de zéro emploi net créé durant le premier mandat. Pour le second, le Président s’était engagé à en créer 1 million. Quels sont vos constats ou votre analyse ?

C’est facile en période électorale de brandir des chiffres fantaisistes sur l’emploi surtout lorsque l’on sait pertinemment qu’on n’en a pas créé ! Quand on dit 1 million d’emplois, il faut d’abord préciser dans quel secteur on compte les créer avant de l’annoncer ?

A date, le Sénégal n’a pas la possibilité de créer 100 000 emplois nets dans le secteur moderne, chaque année. C’est ce que montrent les statistiques. Parce que si on exclut les emplois publics, le secteur privé moderne, c’est environ 300 000 emplois. Donc, pour créer 1 000 000 emplois, il faut au moins tripler la taille du secteur privé moderne. Vous voyez l’ampleur du chantier si vous n’innovez pas, si vous adoptez pas des politiques volontaristes ou accompagnant les entreprises pour leur permettre de recruter…

Nous avons suivi les propos du ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de l’Entrepreneuriat, Pape Malick Ndour, qui a affirmé que le gouvernement avait investi 450 milliards de francs Cfa dans le cadre du programme d’urgence d’emploi et d’insertion des jeunes appelé ‘’Xeuyu Ndaw ni’’. « En trois ans, le gouvernement du Sénégal donc 150 milliards de francs CFA par année pour l’emploi. Avec un objectif initial de 65 000 emplois ». Ces résultats sont honteux par rapport à la promesse du Président de la République qui ambitionnait 1 millions d’emplois sur ce dernier mandat.

Ce genre déclarations n’émeut plus les Sénégalais car c’est comme les chiffres fallacieux sur les productions agricoles et l’autosuffisance alimentaire affirmées pendant que le pays manque d’oignons.

Beaucoup de mécanismes ont été mis en place, ces dernières années, pour lutter contre le chômage. Ont-ils été évalués et quels sont leurs impacts réels ?

En réalité, on n’a pas une bonne approche pour régler la question de l’emploi. Et c’est encore une question de modèle économique. Il faut un écosystème, un environnement propice pour l’éclosion des PME-PMI. Et cet environnement n’existe pas encore aujourd’hui.

La plupart du temps, on finance des projets sans lendemain. C’est la réalité. L’Etat peut donner des financements et les acteurs pensent qu’il s’agit de dons.

Financer des projets sans les inscrire dans une vision industrielle, on le fait depuis 1960 et cela n’a jamais marché. Cela ne peut pas marcher. Dans tous les pays du monde, la création d’emplois ne peut être réglée par des financements de petits projets. Il faut créer une économie articulée, c’est-à-dire une économie industrielle, moderne, avec des secteurs qui ont des relations amont-aval.

Quelle sera votre politique d’orientation des jeunes dans le cadre de la localisation sur le marché de l’emploi en tant que candidat et chef de coalition ?

Pour nous, « Forces Nouvelles », l’emploi des jeunes est une priorité dans notre programme intitulé « défendre les sénégalais ».

Mettre en place le Pacte pour la jeunesse : 1 jeune 1 solution FEP (formation, Emploi ou projet financé). Le Service Militaire et service civil permettra d’offrir à chaque recrue une formation professionnelle, renforcer la cohésion nationale et développer le sentiment d’appartenance. Ce même service militaire au-delà de son rôle de défense de la Nation, sera l’école de la 2ième chance pour donner un métier à chaque jeune. Faire émerger des Champions économiques sénégalais grâce au « plan Boost Champions », qui est un ambitieux programme d’accompagnement pour l’innovation et la transformation de nos entreprises nationales pour créer de la richesse et des emplois pour nos Jeunes. La Révolution verte sera menée et s’accompagnera avec le développement des agropoles qui seront soutenus via des banques nationales types BNDE en moins politisées et grâce surtout à une forte mécanisation.

Malgré l’état des comptes publics, la marge de manœuvre du gouvernement n’est pas nulle sur le domaine financier. Nous allons négocier avec la Caisse des dépôts pour accélérer la mise en place de la banque publique de l’investissement qui chapeautera toutes les structures œuvrant dans cet environnement.

Tout candidat déclaré à la Présidentielle est dans la logique d’une anticipation politique, par ailleurs quand vous ne serez pas au second tour, quelle sera votre posture relativement à un éventuel soutien politique ?

Avant d’être au second tour, il faut passer l’étape du parrainage. C’est un travail sérieux, qui est avant tout politique et s’est révélé très technique ensuite. Je peux vous assurer que malgré la cohorte de candidats, peu passeront ce cap et il y aura beaucoup de surprises car ce n’est pas la télé ou la presse qui vous apportent les parrainages et la popularité n’est pas synonyme de parrainages. Un des enseignements majeurs de nos tournées « deguelou askan wi – fédéli koloré » est relatif à une observation forte notée : notre électorat s’est rajeuni et  n’est pas celui des anciennes générations. Leurs attentes sont de vraies exigences et la fidélité politique à un Parti donné est terminée. Si vous ne faites pas de résultats, ils vous lâchent.

Stratégiquement, nous avons fait le choix de disparaître des radars et nous concentrer sur le terrain et aller à la rencontre des Sénégalais. Aujourd’hui, nous profitons de cette occasion pour remercier tous ceux qui nous ont fait l’honneur de nous parrainer, de remercier nos représentants, nos militants et nos sympathisants, qui dans un élan de solidarité ont massivement rejoint nos rangs ces derniers mois.

 Le président Macky Sall vient de boucler une tournée dont une partie de l’opinion qualifie de politique.  Êtes-vous en phase de ses propos venant de l’opinion ?

Le Président de la République vient de terminer sa tournée économique en compagnie de son Premier Ministre candidat de sa Majorité présidentielle.

Comme tous les Sénégalais nous avons pu observer un président engagé, devenu Coach, Directeur de campagne du candidat Amadou Ba. C’est une campagne électorale déguisée avec les moyens de l’Etat, avec nos moyens à nous sénégalais et avec une poursuite de l’endettement de l’Etat du Sénégal à quelques mois de l’élection présidentielle. Manifestement, ils posent des actes d’insolence, d’arrogance et de népotisme. Nous ne sommes pas les seuls à juger cette campagne masquée de totalement irresponsable dans le contexte actuel de grandes souffrances des Sénégalais et de manque d’élégance et de fair play républicains pendant que les opposants sont arrêtés dès qu’ils bougent, les freinant considérablement dans la collecte de leurs parrainages.

Ce qu’ils ignorent, c’est que ces tournées économiques mettent les Sénégalais dans tous leurs états car ils n’ont pas encore vu les résultats des promesses et des milliards des anciennes tournées économiques. Tout le monde fustige la désertion des directions, des ministères, des agences, pour rejoindre le Président à Kédougou, Kaffrine ou ailleurs. Ce n’est pas un Royaume c’est une République que nous avons en legacy, que nous avons en héritage autrement dit !  Nous ne devons pas avoir tout le pays qui suit le Président parce qu’il est en campagne. Certains doivent rester et travailler. Les directeurs d’agence tout le monde est parti pour une semaine. Pendant tout ce temps, le pays est à l’arrêt total. Pendant ce temps, les Sénégalais souffrent avec le diesseul, les embouteillages, la cherté de la vie, l’émigration clandestine, les universités fermées,

Ce régime a été en campagne pendant 12 ans ! On a l’impression que le pays est sans cesse en campagne électorale et voilà ce qui nous attend pour les prochains mois. Un pays à l’arrêt avec le Président et son Premier Ministre en campagne électorale.

 Comment analysez- vous l’actualité politique marquée successivement par l’arrêt de la cour de justice de la CEDEAO et celui de la cour suprême sur le leader du parti Pastef. Selon vous ces affaires peuvent t-elles être qualifiées de juridico-politique ?

Nous étions présents à l’audience pour manifester notre solidarité. Et comme tout le Peuple Sénégalais, nous étions à l’écoute de la Cour suprême. Les juges avaient une sérieuse option pour réconcilier les Sénégalais et leur justice, or la Cour Suprême en déclarant recevable le recours de l’État contre sa réinscription sur les listes électorales a rendu Ousmane Sonko à nouveau inéligible. L’affaire est néanmoins renvoyée devant le tribunal d’instance de Dakar.

Objectivement, à trois mois de l’élection présidentielle, et à trois semaines de la clôture des parrainages, cette décision compromet sérieusement les espoirs d’Ousmane Sonko de pouvoir être candidat. Nous notons là des manœuvres dilatoires accompagnées d’une volonté abusive d’écarter un sérieux candidat à l’élection présidentielle de 2024. Ni le respect de la hiérarchie des normes, ni l’égalité des citoyens devant la loi, ni la mise en place de la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, qui constituent les trois piliers de l’Etat de droit ne sont respectés dans ce dossier. Lorsque l’état de droit recule, c’est la démocratie qui recule et c’est le Sénégal qui recule !

Cette situation nous interpelle et nous oblige à lancer un appel à l’unité de l’opposition et la mise en marche arrière des ambitions personnelles des Leaders de l’opposition.

Nous devons trouver les moyens de réconcilier toute l’opposition qui est dispersée. Je les appelle à une réconciliation nationale et je prie que le Tout Puissant apaise les cœurs pour permettre le choix d’un candidat unique de l’opposition pour un mandat unique de 5 ans et la mise en place d’une « Dream Team » pour gouverner le Sénégal autrement et répondre aux attentes des Sénégalais. Il est encore possible de le faire.C’est une responsabilité collective de tous les candidats non-membres de la Majorité Présidentielle car la division sera fatale. En cela je précise que la réconciliation n’est pas une capitulation d’un quelconque camp si nous sommes tous engagés pour la défense des intérêts des Sénégalais. Nous devons faire renaître en nous un sentiment d’espoir en nous d’abord et le faire renaître en notre jeunesse. Il y va de l’avenir du Sénégal.

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