Macky Sall lâche une bombe : « le 2 avril je m’en vais » même si mon successeur n’est pas élu dès le 24 mars

Le président Macky Sall a officiellement annoncé son intention de quitter ses fonctions le 2 avril prochain, lors d’une interview avec la BBC ce 20 mars. Cette déclaration intervient dans un contexte où l’incertitude plane sur la tenue de l’élection d’un président avant cette date du 2 avril. Selon ses propos : “Dès le 24 mars si un nouveau président est élu nous aurons la chance que je lui passe le témoin. Et ben si il n’est pas élu dès le 24, moi, le 2 avril je m’en vais, Car les 2 avril c’est le terme et je n’entends pas rester un jour de plus comme je l’ai déjà dit.”

Dans le cas où aucun successeur n’est élu à la date prévue, le Conseil constitutionnel devra prendre acte de la vacance du pouvoir et désigner le président de l’Assemblée nationale comme suppléant, le temps d’organiser un second tour. Le président Macky Sall souligne ainsi l’inéluctabilité de son départ : indépendamment du processus électoral, il quittera ses fonctions à la date annoncée.

Et pourtant, le cadre légal de cette transition a été précisé dans une décision par le Conseil constitutionnel, indiquant que si le premier tour de l’élection présidentielle se déroulait avant le 2 avril, le président de la République resterait en fonction jusqu’à l’installation de son successeur, en invoquant l’article 36 de la Constitution Dans cette même décision, le Conseil constitutionnel avait également indiqué que si le premier tour de l’élection présidentielle ne se tenait pas avant le 2 avril, le président de la République devrait quitter ses fonctions le 2 avril. Dans ce cas, le Conseil constitutionnel constaterait la vacance du pouvoir et demanderait au président de l’Assemblée nationale de prêter serment afin de poursuivre le processus électoral déjà en cours.

Compte tenu de l’alinéa 2 de l’article 36 de la Constitution, qui stipule : « Le Président de la République en exercice reste en fonction jusqu’à l’installation de son successeur », si Macky Sall quittait le pouvoir sans emprunter une voie légale telle que la démission, cela constituerait une violation de la Constitution, mais cette démission doit avoir lieu avant le 2 avril à minuit.

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