PDS et Cie insistent que la « reprise du processus n’est pas négociable »

Le Front Démocratique Pour une Election Inclusive s’est réuni ce 20 février 2024. Il prend acte de la décision du Conseil constitutionnel modifiant la liste des candidats qui désormais s’arrête à 19. 

Mais pour le cas de Rose Wardini, le Pds et Cie regroupés au sein du “Front démocratique pour une élection inclusive s’interrogent sur comment le Conseil constitutionnel a omis la dernière phrase de l’alinéa premier de l’article 34 qu’il évoque : « cette phrase volontairement omise est d’une importance capitale car elle dit que : « LA DATE DU SCRUTIN EST MAINTENUE ». QUESTION : La date de quel scrutin est maintenue ? »

Mieux, le front se demande , Comment une institution qui est garante de l’intégrité et du respect par tous, sans exception, de la Constitution de notre pays, peut-elle délibérément tronquer un article pour lui faire dire ce qui l’arrange. La dernière phrase du premier alinéa de l’article 34 ruine de fait et de jure la décision du Conseil constitutionnel de reconduire une liste de candidats qui était strictement arrimée à la date du 25 février 2024.

Pour eux, cette série de décisions du Conseil constitutionnel, pleine de « contradictions et d’incongruité, consacre en réalité la caducité de la date du scrutin du 25 février 2025. Par conséquent, juridiquement un autre scrutin présidentiel et un autre processus électoral deviennent inévitables. »
Dès lors, affirment-ils, ” le dialogue national auquel appelle le Président de République constitue un moment de concertation privilégié entre toutes les forces vives et serait une réponse à l’invite du Conseil constitutionnel aux autorités compétentes de tenir l’élection présidentielle dans les meilleurs délais. Cette concertation produira forcément les conditions d’une élection inclusive, transparente, acceptée par tous, et préservant la paix, la stabilité et l’intérêt général. Ceci est la seule voie d’une réconciliation nationale véritable.”

Suffisant pour que le Front rappelle que la “reprise du processus n’est pas négociable et que cette nouvelle décision n’entame en rien notre volonté d’obtenir la réparation des préjudices subis du fait de la violation de notre droit de concourir à l’expression des suffrages”.

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