Renvoi de l’affaire sweet beauté devant la chambre criminelle : les députés de Yewwi Askan wi sonnent la mobilisation des Sénégalais
Le Groupe parlementaire Yewwi Askan wi (Yaw) s’invite dans la procédure de «viol et menace de mort» qui a valu au leader de Pastef, Ousmane Sonko, un renvoi devant la Chambre criminelle. En conférence de presse hier, vendredi 27 janvier, les députés de l’opposition parlementaire, rejetant l’ordonnance de renvoi du Doyen des juges d’instruction, ont indiqué que le maire de Ziguinchor est «victime d’un complot d’État ; d’un acharnement judiciaire et d’une instrumentalisation de la procédure pénale pour l’écarter de la liste des candidats de l’élection présidentielle de 2024»
Les députés du Groupe parlementaire Yewwi Askan wi (Yaw) se joignent à la vague de soutiens au leader des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), Ousmane Sonko, à la suite du renvoi devant la Chambre criminelle de la procédure de «viol et menace de mort» dans laquelle il est visé. En conférence de presse hier, vendredi 27 janvier 2023, ces députés de l’opposition parlementaire, rejetant l’ordonnance de renvoi du Doyen des juges d’instruction, ont indiqué que le maire de Ziguinchor est «victime d’un complot d’État ; d’un acharnement judiciaire et d’une instrumentalisation de la procédure pénale pour l’écarter de la liste des candidats de l’élection présidentielle de 2024».
Dans son introduction de la déclaration liminaire, la députée Roky Issa a déploré l’entêtement des «comploteurs qui refusent», selon elle, «d’admettre l’échec de leurs funestes plans visant à aménager un boulevard pour le 3e mandat illégal et illégitime de Macky Sall, en 2024». «Cette folle ambition du 3e mandat et son corollaire qui est la liquidation politique des candidats sérieux de l’opposition, fait peser de lourds dangers sur la stabilité du Sénégal. Le président Ousmane Sonko subit, depuis trop longtemps, des actes de persécution judicaire et administrative qui sont certainement pilotés depuis le Palais présidentiel», a-t-elle dénoncé.
Prenant la parole à son tour, le député-maire de la ville de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, a accusé le président Macky Sall comme étant le principal instigateur de cette opération de «liquidation politique des candidats sérieux de l’opposition, en vue de briguer un troisième mandat». Non sans faire remarquer que leur Groupe parlementaire est plus que jamais déterminé à défendre le leader du Pastef. «Nous sommes prêts, avec Ousmane Sonko, pour faire face à cette dictature rampante perpétrée par Macky Sall. Nous appelons tous les Sénégalais épris de justice à rejoindre le mouvement de la démocratie, pour faire face au régime», a martelé Ahmed Aïdara.